mercredi 30 mars 2011
Bière marocaine: Spéciale Flag
«Flag spéciale», reine des bars, 650 000 bouteilles vendues chaque jour Sa composition a été mise au point en 1973 par des cadres marocains des Brasseries
2 000 points de vente approvisionnés presque quotidiennement
Un effort de communication réduit et un emballage pratiquement inchangé depuis sa création.
«Pour nombre de consommateurs, la “Flag Spéciale” n’est plus seulement une bière, elle fait partie d’une culture», clame fièrement Fayçal Benkirane, directeur des ventes des Brasseries du Maroc. Le succès de cette boisson est tel que «des chikhate et des chanteurs populaires l’ont vantée», renchérit Abdessamad Mahfoud Filali, directeur financier des Brasseries. Un enthousiasme que l’on comprend. En 33 ans d’existence, aucune autre marque de bière, locale ou internationale, n’est parvenue à détrôner la «Spéciale».
Positionnée sur le segment de la gamme moyenne, la marque continue de séduire les générations. Le cercle de ses amateurs ne se limite pas aux cadres moyens et les jeunes «débutants» optent souvent pour la bière à l’étiquette grise. Fait intéressant, nombre de ceux qui ont les moyens de s’offrir des bières importées ne rechignent pas à s’offrir une «Spéciale» quand il s’attablent au comptoir d’un bar. Les autres bières locales, même moins chères, n’arrivent pas à séduire autant.
Mais d’où vient le nom de cette bière ? Il faut savoir que «Flag» est un nom générique introduit au Maroc en 1960 par la Brasserie Glacière Internationale (BGI), alors principale actionnaire des Brasseries du Maroc. Sous ce nom, le brasseur a commencé par produire la «Flag Pils». Au fil du temps, d’autres marques se sont ajoutées au catalogue. La Flag Pils coexiste alors avec «Stork», «Spécial Pils», ou encore «La Cigogne», appelée familièrement «Aïcha Twila», disparue depuis. «Nous avions en effet des cigognes dans tous les sites de production», se remémore M. Mahfoud Filali.
En 1972, les Brasseries du Maroc signent avec BGI l’exclusivité de l’exploitation du nom «Flag» dans le pays. Cet accord intervient à un moment crucial. En effet, à la faveur de la marocanisation, BGI cède ses participations dans les Brasseries du Maroc à la SNI (Société nationale d’investissement). Un nouveau tournant pour la marque.
Bouteilles, canettes, «pression», le contenant se diversifie pour ratisser large
Pour élargir la gamme, un groupe de cadres des Brasseries, dont Lahssen Bagoula, brasseur reconnu sur la place, développent une nouvelle formule typiquement marocaine. La «Flag spéciale» est née. Elle est d’abord vendue en bouteille consignée de 24 cl, celle que nous connaissons aujourd’hui. A l’époque, c’est le premium, le haut de gamme des bières locales, et elle démarre en trombe.
«Dès le milieu des années 70, la “Spéciale” devient le produit phare des Brasseries du Maroc, grignote les parts de marché de la Stork et élargit la demande». La croissance du marché s’est par la suite stabilisée entre 1,5 et 3 % par an en moyenne.
Pour consolider les ventes, la société diversifie le contenant. En 1988, les canettes de 33 cl sont lancées. «Il fallait nécessairement suivre les habitudes de consommation», explique M. Benkirane. Mais il fallait aussi faire face à l’arrivée des bières d’importation en canette. Selon la logique d’élargissement de la gamme, la bouteille de 25 cl est introduite en 1992 et celle de 50 cl en 2003. Ce n’est cependant qu’en 2005 que les bouteilles de 25 cl en verre perdu et de 33 cl «twist off» (dont le bouchon se dévisse) à la mode américaine sont mises sur le marché. Détail important, il est possible de boire de la bière pression dans les zones touristiques ou dans les débits de boisson haut de gamme, précise M. Filali en soulignant que «chaque nouveau contenant dope les ventes».
Tous les sites de production sont certifiés ISO 9001-2000
Aujourd’hui, sur un marché global de 900 000 hl par an, les bières locales représentent 880 000 hl. Sur ce volume la «Flag spéciale» rafle une part de 56% pour un chiffre d’affaires de 863 MDH hors TVA. En convertissant le volume vendu en bouteilles de 24 cl - les plus répandues - et en ôtant les mois de Chaâbane, Ramadan et les fêtes religieuses, on arrive à un chiffre de 650 000 bouteilles vendues chaque jour. Ce fort taux de pénétration s’explique par un quadrillage très serré du territoire. La société dispose de 2 000 points de vente approvisionnés grâce à des moyens logistiques très importants. Eu égard à la modernisation du secteur de la distribution, 25% des ventes sont réalisées dans des grandes et moyennes surfaces. Ces canaux permettent d’ailleurs de remédier aux problèmes des bouteilles consignées, un système très compliqué à gérer.
La politique de proximité initiée par le brasseur est aussi marquée par la décentralisation de la production. La «Flag Spéciale» est produite et embouteillée sur trois sites : Casablanca, Fès et Tanger, l’unité de Marrakech ne servant qu’à la mise en bouteille. Tous ces sites sont certifiés ISO 9001 version 2000. La mise à niveau des usines s’est faite par étapes. Celle de Casablanca a fini d’être rénovée en 2002 pour un investissement de 150 MDH. La reconstruction de l’usine de Fès, achevée en 2004, a coûté, elle, 160 MDH et la modernisation de l’unité de Tanger, 15 MDH. Les Brasseries investissent régulièrement 50 MDH dans l’outil de production d’une capacité globale de 1,3 million d’hl par an.
Sur le plan marketing, on retiendra que «Flag» a gagné le cœur des consommateurs sans tapage médiatique, la communication sur les alcools étant très réglementée au Maroc. De même, en matière d’emballage, l’étiquette n’a subi que de légères modifications depuis 33 ans. «L’essentiel est dans le goût», affirme-t-on chez Brasseries du Maroc, en ajoutant que «Heineken, le leader mondial de la bière, classe la “Spéciale” au 4e rang des marques pour la qualité de son goût».
mardi 29 mars 2011
Annahj manipule-t-il les jeunes du 20 février à des fins séparatistes ?
Selon le Collectif des associations marocaines en Europe, la collusion d’Annahj et de l’AMDH avec la thèse séparatiste du Polisario s’est révélée au grand jour à Bruxelles.
Les associations marocaines en Europe s’élèvent contre les positions d’Annahj et de l’AMDH hostiles à l’intégrité territoriale du Maroc. Le soutien apporté par le parti de l’extrême gauche d’Annahj de Abdellah El Herrif et l’Association de défense des droits de l’Homme de Khadija Ryadi aux thèses séparatistes lors d’une rencontre organisée, mardi 22 mars, au siège du Parlement européen à Bruxelles a suscité l’ire de la communauté marocaine en Belgique. Le Collectif des associations marocaines en Europe s’est indigné, vendredi 25 mars, du fait que l’AMDH et Annahj, qui se considèrent comme les leaders spirituels et idéologiques du Mouvement du 20 février, se sont associés à l’eurodéputé espagnol Willy Meyer de la gauche unie pour se proclamer porte-parole du séparatisme. « Sans aucune forme de respect ni d’égard pour les valeurs sacrées de leurs concitoyens, Annahj Addimocrati et l’AMDH vendent leurs âmes et bradent l’idéal des jeunes du mouvement du 20 février aux rebelles du Polisario et à leurs mentors algériens », a déploré le collectif dans un communiqué. « Willy Meyer, un des chantres et farouche défenseur des thèses séparatistes en Europe ainsi que quelques appendices de l’AMDH en Belgique et en France et surtout des membres du front Polisario, sans parler d’un parterre d’Algériens dont la présence de l’ambassade d’Algérie, de séparatistes et de quelques pro-séparatistes européens, ont choisi de dévier les nobles objectifs du mouvement de protestations sociale et politique au Maroc pour les offrir sur un plateau aux détracteurs du Maroc », a précisé le communiqué du collectif. Selon les observateurs, le danger de cette situation c’est que les positions extrémistes d’Annahj, de l’AMDH et même d’Al Adl Wal Ihssane, qui ont pris la vague du 20 février et se sont considérés comme des leaders de cette dynamique sociale, laissent croire que les jeunes du 20 février auraient la même position au sujet de la question du Sahara. Contacté par ALM, l’un des leaders du mouvement des jeunes du 20 février affirme que ce mouvement n’a encore jamais évoqué la question du Sahara marocain et que de ce fait n’a pas pris de position sur ce sujet (voir réaction ci-dessous). De ce fait, le Mouvement du 20 février n’a jamais déclaré, de l’aveu de ses leaders, qu’il est aligné sur les positions hostiles d’Annahj et de l’AMDH.
Descendre dans la rue dans plusieurs villes marocaines pour faire entendre des revendications politiques, sociales et économiques dans le cadre du Mouvement du 20 février et militer en même temps au sein du Parlement européen en faveur de la thèse séparatiste pour faire imputer le Maroc du tiers de son territoire est une attitude double qui ne saurait duper les Marocains qui rejettent catégoriquement toute atteinte aux valeurs sacrées de la Nation. Toujours selon le Collectif des associations marocaines en Europe, « la communauté marocaine en Europe, qui dénonce avec vigueur les pratiques abjectes de ces pseudo-défenseurs des droits de l’Homme, ne peut qu’appeler l’ensemble de nos concitoyens à les rejeter des processus actuels et des aspirations, combien nobles et légitimes, d’une frange de la jeunesse marocaine qui leur a fait confiance en les faisant adhérer à son mouvement revendicatif’ ». En affichant ostensiblement et sans aucune gêne leurs relations avec les adversaires de l’union sacrée des Marocains autour de leur unité territoriale, « ces individus se placent de facto en marge du peuple marocain et de ses forces vives », note le communiqué du collectif, qui dénonce, en outre, « avec force et véhémence les inepties avancées par le secrétaire national d’Annahj Addimocrati et ses acolytes, qui se sont indûment érigés en porte-paroles du peuple marocain, pour dénigrer les institutions marocaines et pour dénaturer les avancées démocratiques au Maroc reconnues internationalement ». A rappeler que suite à la tenue du neuvième congrès de l’AMDH du 20 au 23 mai 2010, l’Association de Khadija Ryadi a été au centre de la polémique. Lors de ce congrès l’AMDH s’est déclarée ouvertement porte-voix des séparatistes du Polisario. La classe politique avait fortement condamné cette attitude la qualifiant d’« instrumentalisation des droits de l’Homme pour servir des agendas politiques tant intérieurs qu’extérieurs ».
« Le sujet de nos provinces du Sud n’a jamais été abordé »
« Annahj Addimocrati et l’Association marocaine des droits humains (AMDH) n’ont jamais été les guides spirituels du Mouvement du 20 février. Je crois que ces personnes représentent leurs propres structures politiques, parlent en leur nom et ont été invitées à Bruxelles en tant que telles », a indiqué à ALM Youssef Mezzi, leader du Mouvement du 20 février section Casablanca. Et d’ajouter : « Les membres d’Annahj Addimocrati et l’Association marocaine des droits humains (AMDH) ont soutenu le mouvement, mais n’ont jamais imposé leur agenda politique et leur programme ». Selon Youssef Mezzii, « tout membre qui s’inscrit dans le mouvement ôte sa casquette politique initiale pour se fondre dans la logique des revendications sociales, économiques et constitutionnelles du mouvement ». « Le débat autour du Polisario et le sujet de nos provinces du Sud n’ont jamais été abordés », affirme-t-il. « Le mouvement réunit les membres de la jeunesse de plusieurs parties qui défendent la marocanité des provinces du Sud. Mon avis personnel est que tant qu’il n’y a pas une véritable démocratisation dans le pays, une véritable séparation des pouvoirs, le problème du Sahara ne sera pas résolu », a souligné Mezzi.
Des éléments du polisario parmi les mercenaires recrutés par le régime libyen en Afrique (journal italien)
Des éléments du polisario figurent parmi les mercenaires recrutés par le régime libyen en Afrique, affirme mardi le quotidien italien à large diffusion "Corriere Della Sera".
"Le régime du colonel Kadhafi dispose encore dans la ville de Sebha (au sud du pays) d'une réserve d'hommes et de moyens retranchés dans la base où sont arrivés les éléments recrutés en Afrique et dont font partie des guérilleros du polisario", écrit le journal dans un article sous le titre "les trois +cercles de feu+ pour la défense du colonel".
"Ses soldats d'aventure" sont rémunérés à 30 dollars la journée", précise l'article signé par le correspondant du journal à Washington Guido Olimpio et l'opposant libyen Farid Adly .
Le ministre libyen démissionnaire en charge de la diaspora, Ali Errishi avait déjà affirmé, en février dernier, que des mercenaires du Polisario figuraient parmi les marchands de la mort qui se sont infiltrés en Libye pour y semer la terreur et faire plier la révolution libyenne.
"Le porte-parole du conseil national de transition en Libye, le ministre de la justice démissionnaire, Mustapha Abdeljalil Boudjaj, avait annoncé que parmi les mercenaires qui se sont infiltrés en Libye figurent des Maliens, des Nigériens, des Ethiopiens et malheureusement des mercenaires du polisario", avait-il souligné.
Il s'était également dit "Profondément désappointé et attristé face à l'hypocrisie des mercenaires du polisario qui prennent part à une telle entreprise vicieuse et destructrice, eux qui se présentent pourtant comme des combattants de la liberté".
"Le régime du colonel Kadhafi dispose encore dans la ville de Sebha (au sud du pays) d'une réserve d'hommes et de moyens retranchés dans la base où sont arrivés les éléments recrutés en Afrique et dont font partie des guérilleros du polisario", écrit le journal dans un article sous le titre "les trois +cercles de feu+ pour la défense du colonel".
"Ses soldats d'aventure" sont rémunérés à 30 dollars la journée", précise l'article signé par le correspondant du journal à Washington Guido Olimpio et l'opposant libyen Farid Adly .
Le ministre libyen démissionnaire en charge de la diaspora, Ali Errishi avait déjà affirmé, en février dernier, que des mercenaires du Polisario figuraient parmi les marchands de la mort qui se sont infiltrés en Libye pour y semer la terreur et faire plier la révolution libyenne.
"Le porte-parole du conseil national de transition en Libye, le ministre de la justice démissionnaire, Mustapha Abdeljalil Boudjaj, avait annoncé que parmi les mercenaires qui se sont infiltrés en Libye figurent des Maliens, des Nigériens, des Ethiopiens et malheureusement des mercenaires du polisario", avait-il souligné.
Il s'était également dit "Profondément désappointé et attristé face à l'hypocrisie des mercenaires du polisario qui prennent part à une telle entreprise vicieuse et destructrice, eux qui se présentent pourtant comme des combattants de la liberté".
lundi 28 mars 2011
libye confusion autour d'un viol
Samedi matin, une femme fait irruption dans l’Hôtel Rixos à Tripoli, où sont hébergés des journalistes étrangers. Son visage et ses jambes sont contusionnés, il y a du sang sur une de ses cuisses. Elle sanglote et explique qu’elle vient de Benghazi, a été capturée par des kadhafistes pendant deux jours, et violée par quinze hommes.
La scène est racontée par plusieurs médias. Les journalistes filment l’événement et la violence des forces de l’ordre qui tentent d’emporter la femme, Eman Al-Obeydi. CNN rapporte : “La police a tenté de maîtriser la femme. Un employé de la cuisine de l’hôtel a sorti un couteau et à hurlé, ‘traîtresse !’. Un autre employé a tenté de la recouvrir d’une nappe noire.”
Tandis que les journalistes qui tentent de s’interposer sont repoussés, la femme est emmenée à “l’hôpital” : selon les forces de l’ordre, elle est “psychologiquement malade”.
La scène a également été filmée par Reuters et mise en ligne par le New York Times.
Dimanche 27 mars, le gouvernement affirme avoir libéré la femme. Si les médias rendent compte de leur difficulté à enquêter sur le cas, ils estiment aussi que le témoignage est crédible. “CNN n’a pas pu vérifier de façon indépendante le témoignage d’Eman Al-Obeydi, mais ses blessures semblaient cohérentes avec ce qu’elle disait”, explique la télévision états-unienne sur son site. Le New York Times renchérit : “Son expérience correspond aux rapports de longue date sur les abus des droits de l’homme en Libye sous le gouvernement Kadhafi.”
Le Guardian explique que le gouvernement a tenté de discréditer le témoignage de cette femme : un porte-parole “a affirmé qu’[Eman] Al-Obeydi était une prostituée qui s’était refusée à un examen médical. Le régime tente visiblement de la décrédibiliser, ayant déjà affirmé qu’elle était mentalement instable.” Mais un peu plus tard, le gouvernement aurait affirmé que la femme était “mentalement stable et qu’elle poursuivra ses agresseurs”, selon CNN.
Le quotidien britannique relaie les témoignages contradictoires de sa famille : un homme qui dit être son cousin affirme que la femme était poursuivie par les autorités après avoir pris part à une manifestation contre Kadhafi dans l’ouest du pays.
Le gouvernement, lui, met en avant le témoignage de sa sœur, qui affirme qu’Eman Al-Obeydi est folle. Dans une vidéo, Nic Robertson, le correspondant de CNN en Libye, explique la confusion autour du cas d’Eman Al-Obeydi et la distance qu’il faut prendre avec les propos du gouvernement.
comment facebook peut rendre depressif
Les visages sont souriants, les statuts enthousiastes, les échanges joyeux : pour l’utilisateur qui ne se sent pas à la hauteur, Facebook peut favoriser la dépression. Les chercheurs ont donc ajouté un terme à leur vocabulaire psychologique : “la dépression-Facebook”, rapporte Associated Press.
Pour les médecins, naviguer sur Facebook “peut être plus douloureux que d’être installé, tout seul, dans la cafétaria de son école ou d’autres situations qui peuvent rendre les adolescents malheureux”. En effet, “Facebook donne une vision biaisée de la réalité”. Autre cause de dépression : le harcèlement en ligne. AP rappelle le suicide de cette adolescente de 15 ans l’année dernière, harcelée sur Facebook.
Les chercheurs nuancent l’impact négatif de Facebook sur l’état psychologique des adolescents : “être en contact avec ses amis et sa famille, partager des photos et ses pensées”, peut justement avoir un effet positif sur les utilisateurs dépressifs. Difficile également de mesurer précisément l’impact de Facebook sur la santé mentale.
“Les chercheurs restent partagés pour déterminer si cette dépression s’inscrit dans la continuité de ce que certains adolescents peuvent ressentir en d’autres circonstances ou si c’est un état propre à l’utilisation de ce réseau social”.
dimanche 27 mars 2011
La collusion d'Annahj Addimocrati et de l'AMDH avec le polisario se révèle au grand jour à Bruxelles (ONG)
Bruxelles, 25/03/11- Le parti d'Annahj Addimocrati et l'Association marocaine des droits humains (AMDH), qui se considèrent comme les leaders spirituels et idéologiques du Mouvement du 20 février, se sont associés à l'eurodéputé espagnol Willy Meyer (Gauche Unie) pour soutenir les thèses séparatistes du polisario, lors d'une rencontre organisée mardi dernier au siège du Parlement européen à Bruxelles, s'est indigné le Collectif des Associations Marocaines en Europe.
"Sans aucune forme de respect ni d'égard pour les valeurs sacrées de leurs concitoyens, Annahj Addimocrati et l'AMDH vendent leurs âmes et bradent l'idéal des jeunes du mouvement du 20 février aux rebelles du polisario et à leurs mentors algériens", a déploré le Collectif dans un communiqué rendu public vendredi à Bruxelles.
"Willy Meyer, un des chantres et farouches défenseurs des thèses séparatistes en Europe ainsi que quelques appendices de l'AMDH en Belgique et en France (AMBDH, ASDHOM) et surtout des membres du Front polisario, sans parler d'un parterre d'Algériens dont la présence de l'ambassade d'Algérie, de séparatistes et de quelques pro-séparatistes européens, ont choisi de dévier les nobles objectifs du mouvement de protestation sociale et politique au Maroc pour les offrir sur un plateau aux détracteurs du Maroc", a précisé le communiqué.
La communauté marocaine en Europe, qui dénonce avec vigueur les pratiques "abjectes" de ces "pseudo-défenseurs" des droits de l'Homme, ne peut qu'appeler "l'ensemble de nos concitoyens à les rejeter des processus actuels et des aspirations, combien nobles et légitimes, d'une frange de la jeunesse marocaine qui leur a fait confiance en les faisant adhérer à son mouvement revendicatif'", affirme le collectif.
En affichant ostensiblement et sans aucune gêne leurs relations avec les adversaires de l'union sacrée des Marocains autour de leur unité territoriale, note le communiqué, "ces individus se placent de facto en marge du peuple marocain et de ses forces vives".
La communauté marocaine de Belgique ainsi que l'ensemble des acteurs associatifs des ressortissants marocains établis en Europe "dénoncent, en outre, avec force et véhémence les inepties avancées par le secrétaire national d'Annahj Addimocrati et ses acolytes, qui se sont indûment érigés en porte-paroles du peuple marocain, pour dénigrer les institutions marocaines et pour dénaturer les avancées démocratiques au Maroc reconnues internationalement''.
"Les Marocains d'Europe leur rappellent que la roue de l'histoire tourne et que ceux qui ont choisi le mensonge et la mystification pour se faire valoir, faute d'une légitimité que le peuple marocain leur dénie et ne leur reconnaîtra jamais tant qu'ils roulent avec des agendas étrangers, seront irrémédiablement hors-jeu et ne peuvent, par conséquent, se prévaloir de représenter ce peuple digne et fier qu'est le peuple marocain'', a conclu le Collectif des Associations marocaines en Europe.
"Sans aucune forme de respect ni d'égard pour les valeurs sacrées de leurs concitoyens, Annahj Addimocrati et l'AMDH vendent leurs âmes et bradent l'idéal des jeunes du mouvement du 20 février aux rebelles du polisario et à leurs mentors algériens", a déploré le Collectif dans un communiqué rendu public vendredi à Bruxelles.
"Willy Meyer, un des chantres et farouches défenseurs des thèses séparatistes en Europe ainsi que quelques appendices de l'AMDH en Belgique et en France (AMBDH, ASDHOM) et surtout des membres du Front polisario, sans parler d'un parterre d'Algériens dont la présence de l'ambassade d'Algérie, de séparatistes et de quelques pro-séparatistes européens, ont choisi de dévier les nobles objectifs du mouvement de protestation sociale et politique au Maroc pour les offrir sur un plateau aux détracteurs du Maroc", a précisé le communiqué.
La communauté marocaine en Europe, qui dénonce avec vigueur les pratiques "abjectes" de ces "pseudo-défenseurs" des droits de l'Homme, ne peut qu'appeler "l'ensemble de nos concitoyens à les rejeter des processus actuels et des aspirations, combien nobles et légitimes, d'une frange de la jeunesse marocaine qui leur a fait confiance en les faisant adhérer à son mouvement revendicatif'", affirme le collectif.
En affichant ostensiblement et sans aucune gêne leurs relations avec les adversaires de l'union sacrée des Marocains autour de leur unité territoriale, note le communiqué, "ces individus se placent de facto en marge du peuple marocain et de ses forces vives".
La communauté marocaine de Belgique ainsi que l'ensemble des acteurs associatifs des ressortissants marocains établis en Europe "dénoncent, en outre, avec force et véhémence les inepties avancées par le secrétaire national d'Annahj Addimocrati et ses acolytes, qui se sont indûment érigés en porte-paroles du peuple marocain, pour dénigrer les institutions marocaines et pour dénaturer les avancées démocratiques au Maroc reconnues internationalement''.
"Les Marocains d'Europe leur rappellent que la roue de l'histoire tourne et que ceux qui ont choisi le mensonge et la mystification pour se faire valoir, faute d'une légitimité que le peuple marocain leur dénie et ne leur reconnaîtra jamais tant qu'ils roulent avec des agendas étrangers, seront irrémédiablement hors-jeu et ne peuvent, par conséquent, se prévaloir de représenter ce peuple digne et fier qu'est le peuple marocain'', a conclu le Collectif des Associations marocaines en Europe.
samedi 26 mars 2011
وثيقة خاصة تظهر استعدادات الأمن الليبي لتظاهرات يوم 17 فبراير 2011
تحصلت المدونة على وثيقة يعتقد أنها صدرت من جهاز الأمن الليبي , وتظهر الوثيقة مجموعة من التعليمات التي وزعتها إدارة الأمن الشعبي في ليبيا على مراكز الأمن المحلية, وتدور تلك التعليمات حول أخذ الدعوة إلى التظاهر في الحسبان, واجراء حصر وكشف للقوة العمومية في مراكز الأمن, وحصر الأماكن التي ستجري فيها المظاهرات, بالإضافة إلى حثّ رؤساء المراكز الأمنية إلى الاستعانة بعناصر من خارج القوة العمومية.
وكانت مجموعة نشطاء ليبيون قد دعوا إلى احتجاجات تبدء يوم الخميس القادم الموافق 17 فبراير لإسقاط نظام معمر القذافي الذي يحكم ليبيا منذ 42 عاماً, وحددوا عدداً من الأماكن للتظاهر.
وأصدرت الحركة الاحتجاجية بيانا دعت فيه الليبيين للمشاركة في التظاهرات "لتحقيق الأمل"، تحت عنوان "نحن أبناء عمر المختار، وُلدنا لكى نكون أحرارا".
وطالب البيان كل الليبيين في جميع أنحاء ليبيا بالمشاركة الإيجابية، وأن يصطحب كل شخص أكبر عدد ممكن من الأصدقاء للتجمع في أماكن التظاهرة. كما طالبوا بتجنب الهتافات الطائفية أو التابعة لأي حزب أو حركة أو جماعة أو جمعية، وكذلك الاستعداد التصدي للغازات المسيلة للدموع بالوسائل المعروفة.
ودعا البيان الليبيين إلى التحلي بالصبر وعدم الاستعجال مهما كان عدد المتجمعين قليلا، وأن يتم تصوير أى تجمع مهما كان صغيرا لضمان حشد أكبر عدد من الليبيين، مع المحافظة على الهدوء والتأكيد على سلمية المظاهرة المطالبة بالحقوق المشروعة.
يجدر بالذكر أن هذه الوثيقة ليست من وثائق موقع ويكيليكس كما أنه لم يتم التأكد من صحتها ودقة ما ورد بها من معلومات.
سري جداً
الجماهيرية الليبية
الادارة العامة للأمن الشعبي المحلي
12-2- 2011ف
إلى رؤساء مكاتب الأمن الشعبي المحلي بالشعبيات
بعد التحية
الموضوع: تعليمات
بالإشارة للاجتماع الذي عقد بتاريخ يوم الخميس الموافق 10/2/2011 (التاريخ المذكور بالوثيقة 2010 ) بديوان الأمانة بمقر الإدارة العامة للأمن الشعبي المحلي وكان برئاسة مدير الإدارة وضم بعض رؤساء مكاتب الأمن الشعبي المحلي.
وبناءاً على ما أثير بالاجتماع تم اعتماد النقاط التالية كمنهج عمل
1- أخذ الشائعات التي تدور عن يوم 17/2/2011 بمحمل الجد واتخاذ الإجراءات اللازمة و تحديد ومعرفة ومتابعة أماكن التوتر.
2- على كل رئيس مكتب تكوين فريق عمل من القيادات والفعاليات الشعبية والحرس الثوري والحرس الشعبي.
3- التأكيد على مناوبة فعلية وقوية بكل مركز أمن شعبي.
4- تحديد أسماء الميادين والساحات الهامة والإبلاغ الفوري عن أي معلومة تخل بالأمن العام.
5- التنسيق المباشر مع مدراء الأمن والمشاركة في أي خطة أمنية.
6- اختيار عدد من الشباب المعتمد عليهم ويكون لهم تأثير في الشارع.
*على كل رئيس مكتب أمن شعبي محلي تحديد (50) شخص من الرجال المعتمد عليهم من خارج القوة العمومية.
*على كل رئيس مركز أمن شعبي محلي اختيار 50 من سكان المؤتمر.
7- التركيز على الاتصال بأصحاب المحلات وغيرها والتنسيق والإبلاغ عن أي معلومة تخل بالأمن العام.
8- إحالة كشف القوة العمومية بشكل عاجل للجنة التموين والإعاشة بالنادي الاجتماعي لصرف التموين اللازم.
9- حصر فعاليات وأنصار الأمن الشعبي المحلي.
عقيد حسن عبد السلام الخضيري
رئيس مكتب الشؤون الأمنية بالإدارة
وكانت مجموعة نشطاء ليبيون قد دعوا إلى احتجاجات تبدء يوم الخميس القادم الموافق 17 فبراير لإسقاط نظام معمر القذافي الذي يحكم ليبيا منذ 42 عاماً, وحددوا عدداً من الأماكن للتظاهر.
وأصدرت الحركة الاحتجاجية بيانا دعت فيه الليبيين للمشاركة في التظاهرات "لتحقيق الأمل"، تحت عنوان "نحن أبناء عمر المختار، وُلدنا لكى نكون أحرارا".
وطالب البيان كل الليبيين في جميع أنحاء ليبيا بالمشاركة الإيجابية، وأن يصطحب كل شخص أكبر عدد ممكن من الأصدقاء للتجمع في أماكن التظاهرة. كما طالبوا بتجنب الهتافات الطائفية أو التابعة لأي حزب أو حركة أو جماعة أو جمعية، وكذلك الاستعداد التصدي للغازات المسيلة للدموع بالوسائل المعروفة.
ودعا البيان الليبيين إلى التحلي بالصبر وعدم الاستعجال مهما كان عدد المتجمعين قليلا، وأن يتم تصوير أى تجمع مهما كان صغيرا لضمان حشد أكبر عدد من الليبيين، مع المحافظة على الهدوء والتأكيد على سلمية المظاهرة المطالبة بالحقوق المشروعة.
يجدر بالذكر أن هذه الوثيقة ليست من وثائق موقع ويكيليكس كما أنه لم يتم التأكد من صحتها ودقة ما ورد بها من معلومات.
سري جداً
الجماهيرية الليبية
الادارة العامة للأمن الشعبي المحلي
12-2- 2011ف
إلى رؤساء مكاتب الأمن الشعبي المحلي بالشعبيات
بعد التحية
الموضوع: تعليمات
بالإشارة للاجتماع الذي عقد بتاريخ يوم الخميس الموافق 10/2/2011 (التاريخ المذكور بالوثيقة 2010 ) بديوان الأمانة بمقر الإدارة العامة للأمن الشعبي المحلي وكان برئاسة مدير الإدارة وضم بعض رؤساء مكاتب الأمن الشعبي المحلي.
وبناءاً على ما أثير بالاجتماع تم اعتماد النقاط التالية كمنهج عمل
1- أخذ الشائعات التي تدور عن يوم 17/2/2011 بمحمل الجد واتخاذ الإجراءات اللازمة و تحديد ومعرفة ومتابعة أماكن التوتر.
2- على كل رئيس مكتب تكوين فريق عمل من القيادات والفعاليات الشعبية والحرس الثوري والحرس الشعبي.
3- التأكيد على مناوبة فعلية وقوية بكل مركز أمن شعبي.
4- تحديد أسماء الميادين والساحات الهامة والإبلاغ الفوري عن أي معلومة تخل بالأمن العام.
5- التنسيق المباشر مع مدراء الأمن والمشاركة في أي خطة أمنية.
6- اختيار عدد من الشباب المعتمد عليهم ويكون لهم تأثير في الشارع.
*على كل رئيس مكتب أمن شعبي محلي تحديد (50) شخص من الرجال المعتمد عليهم من خارج القوة العمومية.
*على كل رئيس مركز أمن شعبي محلي اختيار 50 من سكان المؤتمر.
7- التركيز على الاتصال بأصحاب المحلات وغيرها والتنسيق والإبلاغ عن أي معلومة تخل بالأمن العام.
8- إحالة كشف القوة العمومية بشكل عاجل للجنة التموين والإعاشة بالنادي الاجتماعي لصرف التموين اللازم.
9- حصر فعاليات وأنصار الأمن الشعبي المحلي.
عقيد حسن عبد السلام الخضيري
رئيس مكتب الشؤون الأمنية بالإدارة
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