lundi 25 avril 2011

Les jeunes marocains établis en France informés de la nouvelle dynamique de réformes au Maroc




Paris, 25/04/11- Le rô le de la jeunesse dans la nouvelle dynamique enclenchée par la révision constitutionnelle annoncée par SM le Roi Mohammed VI a été au centre des débats lors d'une rencontre organisée ce week-end à Paris par l'Association des Etudiants marocains en France (AEMF), avec la participation de plusieurs responsables et universitaires marocains et français.
L'objectif de cette journée d'étude, sous le thème "Nouvelle génération des réformes : Pour un Maroc tourné vers sa jeunesse", a été de permettre aux jeunes marocains établis en France de rester en contact avec les réalités du pays et de leur offrir les éléments de décryptage des évolutions actuelles et des tendances futures, a précisé le président de l'AEMF, Ahmed Lahlou.
Intervenant à l'ouverture de la rencontre, le Pr. Charles Saint-Prot, directeur de l'Observatoire d'Etudes géostratégiques (OEG-Paris), a passé en revue les réformes annoncées dans le discours royal du 9 mars dernier, qui "s'inscrivent, a-t-il dit, dans la poursuite d'un processus réformiste et de transformations fondamentales dans tous les domaines, lancé depuis une quinzaine d'années.
"La révision constitutionnelle annoncée est le prolongement du grand chantier de la régionalisation ouvert par le Roi en janvier 2010" et dont le rapport a été rendu au Souverain en janvier de l'année en cours par la commission consultative de la régionalisation, a-t-il précisé.
Le géo-politologue français a, à cet égard, salué la manière dont le Souverain a choisi pour mettre en Âœuvre ce chantier. "Plutô t que de le réaliser par la voie ordinaire de la loi, le Roi a voulu donner à la décentralisation une consécration constitutionnelle", en "associant le peuple à la réorganisation fondamentale de l'Etat" par voie de référendum.
Outre la régionalisation, SM le Roi a lancé deux autres chantiers majeurs : la constitutionnalisation des droits et libertés publiques, et surtout, des organes chargés de les garantir, ainsi que le rééquilibrage et la séparation des pouvoirs dans le respect des principes intangibles de la nation marocaine, a-t-il ajouté.
Il s'agit au total, a-t-il estimé, d'"une évolution significative dans le sens d'un approfondissement démocratique dans le cadre de la spécificité marocaine".
Evoquant le chantier de la révision constitutionnelle, M. Saint-Prot a mis en garde contre "l'imitation aveugle" des modèles étrangers, souhaitant que le Maroc puisse "éviter les débats stériles" sur cette question et "continuer à évoluer sur un modèle maroco-marocain", pour la simple raison qu'"il n'existe pas un prêt-à-gouverner comme il peut y avoir un prêt-à-porter".
Pour lui, cette évolution constitutionnelle "ne peut que prendre en considération les grandes constantes de la nation marocaine" ou, ce qu'il appelle "les lois fondamentales de la politique marocaine".
Ces lois consistent en un islam malékite, combinant harmonieusement tradition et progrès, où le Souverain et Commandeur des croyants est le meilleur garant face à toute les déviations ou interprétations extrémistes, ainsi que la préservation de l'indépendance du pays et de son intégrité territoriale, et le rô le spécifique du Maroc comme espace de transmission entre l'Afrique et le monde européen.
 Cette exception marocaine a été également relevée par l'économiste Henri-Louis Védie, professeur à HEC-Paris, qui a souligné que le Maroc "n'aurait pas songé à lancer le chantier de la régionalisation s'il n'y a pas eu un effort considérable en matière d'infrastructures".
Auteur des livres "Une volonté plus forte que le sable" (2008) et "Maroc: L'épreuve des faits et des réalisations" (2010), M. Védie a mis en exergue l'effort sans précédent, constant depuis 30 ans, déployé par les autorités marocaines pour mettre en valeur les provinces du Sud.
Il a rappelé que pour réussir ce challenge difficile du fait que les provinces sahariennes étaient "désertiques", une "mobilisation financière considérable" a été nécessaire, précisant au passage que dans cet effort de construction des infrastructures de communication (routes, ports, aéroports) d'installation des réseaux de distribution d'eau et d'électricité, d'urbanisation, d'éducation et de santé, le Maroc n'a compté que sur ses "propres ressources".
Pour sa part, la juriste Naïma Korchi, ancienne cadre du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), a mis en avant l'évolution de la démarche marocaine dans le dossier du Sahara, en tant qu'indice "très révélateur de la dynamique du changement opérée dans les dix dernières années au Maroc".
Après l'avènement de SM le Roi Mohammed VI, on est passé d'une diplomatie traditionnelle à une diplomatie pro-active, axée sur une visibilité diplomatique dans des capitales stratégiques, notamment dans les pays d'Amérique latine qui étaient négligés jusque-là.
Tous ces efforts diplomatiques ont abouti à l'élaboration du plan d'autonomie en 2007 qui a été accueilli comme proposition crédible et sérieuse par la communauté internationale et permis au dossier de sortir du blocage, une dynamique qui a ouvert la voie à l'entame des négociations sur ce conflit qui a trop duré, a-t-elle estimé.
De son cô té, l'économiste marocain Camille Sari, a axé son intervention sur l'impératif de l'intégration Maghrébine, seule solution à même de booster la croissance économique des pays de l'UMA.
Auteur d'un récent ouvrage sur le sujet : "L'Algérie et le Maroc : Quelles convergences économiques" (2011), M. Sari a présenté les réalités et perspectives de l'Algérie et du Maroc, avant de proposer une série de mesures pour juguler le chô mage et relever le niveau de vie des populations, notamment les couches les plus défavorisées.
Selon lui, trois pistes sont à même de permettre chacune un gain de 2 points de PIB à chacun des deux pays : une lutte implacable contre la corruption et une grande transparence dans le fonctionnement des organisations publiques et privées , une intégration économique maghrébine et enfin une réduction drastique des dépenses militaires.
L'audience a, par ailleurs, pris connaissance de la stratégie nationale de la Jeunesse, présentée par M. Younes El Jaouhari, responsable au ministère de la Jeunesse et des Sports, qui les a incités à s'impliquer davantage dans les chantiers ouverts.

Révolutions arabes : le Maroc est-il une exception ?



Portés par l'élan des tunisiens et des égyptiens qui ont renversé leurs dirigeants dictateurs et autocrates et les systèmes mis en place par ces derniers, une certaine contestation populaire apparaît au Maroc (où tous les ingrédients sont réunis pour une contestation sérieuse : misère, inégalités sociales, chômage massif des jeunes, corruption, absence de démocratie, etc.) pour réclamer une modification en profondeur de la constitution et amorcer une nouvelle ère politique. Les autorités marocaines répondent que la situation y est différente car un processus "irréversible" de démocratisation est en cours et que la liberté d'expression existe à l'exception de trois sujets tabous : la monarchie, la religion et le Sahara. En réalité, derrière une apparence de démocratie, le système politique marocain correspond à une monarchie autocratique qui dirige et contrôle à peu près tout.
UNE DÉMOCRATIE DE FAÇADE
Pour affirmer que le Maroc est lancé dans un processus démocratique, plusieurs leurres sont mis en avant. Tout d'abord, la constitution de 1996 (adoptée par référendum avec un oui à plus de 99 % !) affirme que "le Maroc est une monarchie constitutionnelle, démocratique et sociale" et que les citoyens disposent des libertés d'opinion et d'expression, sous réserve de limitations apportées par la loi ! Ensuite, il est mis en avant que les dernières élections législatives ont été libres. Les résultats des scrutins correspondent globalement aux votes réellement exprimés et les partis ont présenté globalement les candidats qu'ils souhaitaient. D'ailleurs, il est invoqué que le Maroc connaît depuis l'indépendance le multipartisme. Enfin, de nombreux journaux sont publiés et plusieurs radios émettent. Ainsi, les principaux critères déterminant une démocratie sont remplis et permettent aux autorités publiques d'affirmer que le Maroc est lancé dans un processus de démocratisation. Mais derrière cette apparence, se cache le fonctionnement d'un régime assez autoritaire. Certes, il ne s'agit pas de la Corée du Nord ni de la Lybie, mais le pouvoir est exercé par un seul homme, le roi, assisté de conseillers, plus ou moins influents et éclairés. On peut critiquer le gouvernement, les parlementaires, les élus locaux et les préfets, mais c'est pour mieux interdire toute critique du roi !
Le roi règne et gouverne seul. Au terme de la constitution, il est le chef de l'Etat, des armées et des croyants. Ainsi, en tant que commandeurs des croyants disposant de quasiment tous les pouvoirs politiques, cette constitution établit une monarchie de droit divin. En outre, par la constitution, il dispose d'un pouvoir de nomination très large : il nomme et révoque librement et discrétionnairement le premier ministre et les ministres, les ambassadeurs, les Walis et gouverneurs (préfets), les directeurs d'établissements publics et des autorités administratives, etc. A peu de chose près, il nomme qui il veut, quand il veut et au poste qu'il veut ! Il peut dissoudre discrétionnairement et librement chacune des assemblées du parlement. Il promulgue les lois et peut demander le réexamen d'un projet de loi.
Au-delà du terrain politique, la monarchie occupe le terrain économique. Au travers d'une holding qu'il contrôle, l'Omnium nord africain (ONA), le roi, et plus largement la famille royale, contrôle de nombreuses entreprises (Wana, troisième opérateur téléphonique du pays, Attijariwafa Bank, première banque du Maroc et septième d'Afrique, etc.). L'ONA intervient par ailleurs dans d'autres secteurs (agroalimentaire, assurance, immobilier, distribution : les voitures Peugeot et Citroën sont commercialisées via une société contrôlée par l'ONA qui est par ailleurs actionnaire de Lafarge Maroc). Ainsi, avec l'ONA, Attijariwafa Bank et la Caisse des dépôts (dont le directeur général est nommé par le roi), une partie importante de l'économie est contrôlée par le palais.
LA LÉGITIMITÉ DU ROI N'EST PAS DISCUTABLE
Au terme de la constitution, la personne du roi est "sacrée et inviolable" et aucun membre du parlement ne peut remettre en cause le régime monarchique ni porter atteinte au "respect dû au roi". Ainsi, toute critique des faits, gestes ou paroles du roi et de la famille royale, est interdite. Au-delà de cette légitimité indiscutable, le système organisé par le palais empêche tout contre-pouvoir, en discréditant la classe politique et la justice et en contrôlant les médias. Les partis politiques ne remplissent pas vraiment leur rôle d'établir des projets de société, de structurer le débat politique, de militer et de s'opposer au gouvernement pour ceux qui sont minoritaires. La très grande majorité d'entre eux, avec leurs leaders, sont compromis dans le système imposé par le roi. En effet, l'absence de parti majoritaire au parlement (le premier parti compte environ 50 députés pour une assemblée de plus de 300 députés ), fait que sept partis sont représentés au gouvernement, des anciens communistes, aux conservateurs, en passant par les socialistes.
Depuis quinze ans, tous les gouvernements sont "composés" de représentants de plusieurs partis, de gauche et de droite. L'objectif est de faire participer, ou compromettre, le plus de partis possible pour qu'ils ne constituent pas une force d'opposition alternative à la politique poursuivie. Il s'agit de diviser pour mieux régner. Le discrédit vient aussi du fait que les partis historiques d'opposition – le parti de l'Istiqlal et l'l'Union socialiste des forces populaires (USFP) – et leurs leaders sont aujourd'hui de fidèles serviteurs du roi. Ces partis, qui ont été dans l'opposition contre Hassan II durant plus de trente ans, ont accepté en 1997 de former un gouvernement de coalition aux conditions fixées par ce dernier, les mêmes qu'ils avaient refusé quatre ans auparavant. Depuis, ils ont participé à tous les gouvernements devenant ainsi la caution du système (malgré des dissensions internes, notamment à l'USFP) !
Par ailleurs, beaucoup (pas tous) d'hommes politiques ne poursuivent pas un engagement et une conviction politique, mais une carrière et des intérêts personnels. Certains entretiennent des liens étroits avec des conseillers influents du roi et sont soupçonnés de prendre leurs instructions auprès du palais, avant d'agir dans leur parti. Les conditions dans lesquelles a été formé l'actuel gouvernement illustrent cela : des personnalités ont été choisies pour y entrer, non pas en raison de leur appartenance à un parti politique, mais grâce à leur proximité avec certains conseillers du roi. Cela a été ensuite habillé politiquement en les faisant adhérer, deux ou trois jours avant l'annonce de la composition du gouvernement, dans un parti politique, afin d'affirmer que ce gouvernement est le fruit du jeu politique "naturel" et du résultat des élections.
SOUPÇONS DE CORRUPTION
Le discrédit s'explique enfin par le fait que les élus et le gouvernement ne choisissent pas la politique menée. Les orientations politiques et les projets importants sont déterminés par le palais, et le gouvernement exécute les "directives royales". Une démocratie ne peut être et fonctionner que si la justice est indépendante, que si la loi s'applique à tous de manière égale et que la justice est rendue sans favoritisme. Au Maroc, ce n'est pas toujours le cas. Il n'est pas rare de lire dans la presse que des poursuites pénales sont initiées par un procureur suite à la colère du roi contre tel ou tel commis de l'Etat dont le roi soupçonne (parce qu'on le lui a soufflé à l'oreille) une malhonnêteté. Curieusement, la machine judiciaire a plus de mal à s'enclencher indépendamment du roi ou de ses conseillers. Plus généralement, c'est tout l'appareil judiciaire qui est décrédibilisé par des soupçons de corruption.
L'existence de plusieurs journaux, radios et chaînes de télé donne l'illusion d'un pluralisme. Il ne faut pas s'y tromper : si au début des années 2000, ces médias ont initié un début de liberté de ton, révélant et dénonçant les années de plombs de l'époque Hassan II, ils ont payé le prix de leur "audace". Aujourd'hui, plus aucun média ne s'aventure à critiquer les décisions et paroles du roi ou de ses conseillers les plus proches. L'intimidation se fait par la poursuite en justice de ces médias en "dictant" des peines d'amendes très lourdes contre ces journaux, afin de les asphyxier financièrement. D'autres méthodes sont utilisées : blocage des comptes bancaires, saisie du matériel de travail, jugement d'interdiction d'exercice de la profession de journaliste, etc., et appel des différents annonceurs pour les dissuader de diffuser leurs publicités dans ces journaux. Certains de leurs fondateurs ont été contraints de quitter la profession et le Maroc. Aujourd'hui, les médias sont contrôlés étroitement et tout écart de langage est sanctionné !
En conclusion, un pouvoir concentré essentiellement entre les mains d'un seul homme qui n'a de compte à rendre à personne, une classe politique et un appareil judiciaire discrédité et une presse verrouillée. Voici la réalité de la "démocratie" marocaine. Parler de processus démocratique n'est donc pas très sérieux ! Il est dans l'intérêt de la monarchie d'écouter la contestation actuelle et d'accepter que la constitution soit substantiellement réformée pour que le roi règne sans gouverner. La monarchie montrerait qu'elle a compris les événements et le sens de l'histoire. Juan Carlos l'avait compris en 1975.

mercredi 6 avril 2011

Quel connard ?!

Avant tous je demande pardon a tous les lecteurs qui trouverons mon ortho. Médiocre car je partage la responsabilité avec le ministère de l'éducation marocain qui a reusis a rendre tt une génération guauche en connaissance .
Ce matain un jour normal ... Arrive retardataire a mon bureau (comme toujours) je posse un grand soupire avant d'accéder a un bureau sombre de saltees murale ... Des bureaux et chaises de fortune ... Des dossiers entaces sur des tas de déraille nommée (bureau) des fonctionnaire que je retrouve avec les même hbilles et même grimasses de c'elle d'hier et avant hier et que je trouverais surent demain (si tt est normal) je leurs jet un سلام de routine sec g pris place , je tomporise un peux pour me familliarise avec l'atmosphère pleurnichard ... Je consulte mon compte Facebook / twitter (mon favorit) / email ... Je regard l'heure et ce n'est que 6 minutes de passer (pt1 que le temp est lord ?!) je maudit le diable نعلت الشيطان est g pris mon premier dossier ... Et la au moment ou je suis entre les lignes écrite -vrais semblablement par un f'9ih- a la main et que j'essaye de déchirée un collègue pronnance a voix haute deux noms (B'raija & Sajid) je ne suivais pas la conversation mé une voix claire forte déterminer s'explosa الله ينعل الزامل بوهم un silence glacial régna dans le burau durât une éternité après je me suis repris est g découvert que dans le même burau y'avait deux femme (collègue) l'une me regardait d'un œil de gourou tandis que l'autre regardât des mains ... J'attendais que qq1 efface la scène avec un autre sujet ou tourner la page ou même faire du bruit , mes non tous le monde me fixaient les yeux ... L'un de mes collègues (un peux proche) dessinât un sourire diabolique en levant les sourcilles genre (put1 il l'a bien dit) ma gorge sec les front mouyet d'une sueur froide l'oxygène commance a manque g pris mes click et mes clack g quiter le burau avec une bonne heure d'avance ... G trouver refuge dans un café dans le quel g écrit ses lignes ... Je voulais demander pardon mes qq chose en moi m'a dit نوض بدل الساعة باخرى الكانبو .
G hante ... Je doit me pointer cette après midi au même burau ... Je doit m'excuser mes je voulais juste temporiser un peux espérant que le temp passe sa pumade .
A un moment de réflexion je me dit(je vire au 20 fevrier ou quoi? ) reponse OUI ON EST TOUS 20 FEVRIER ON NE LE SAIS PAS ENCORE MES MERDE ON SE FAIS VOLER (NIKER) TOUS LES JOURES QUE DIEU FAIT PAR LES MÊME PERSONNES ...
Et la je me sent affamer et je vous laisse lire cette charabia ... @+ les ami(e)s

mardi 5 avril 2011

كازا إف إم توقف برنامج رشيد غلام بسبب هسبريس


أقدمت إذاعة  'كازا إف إم' على توقيف برنامج "مقامات محمدية" الذي كان يعده الفنان المغربي رشيد غلام مباشرة عقب حواره مع هسبريس ( انظر الحوار: لا نريد خطابا تاريخيا، وإنما فعلا تاريخيا).
 وبرنامج مقامات محمدية كان يذاع على أمواج 'كازا إف إم' مرتين في الأسبوع (الجمعة والثلاثاء) وكان موضوعه رصد لتجليات الجمال المحمدي عبر الشعر والموسيقى والبيان، وهو برنامج ثقافي محض لا يهتم بالسياسة، بل يناقش جماليات الروح كما تجلت في حياة الرسول صلى الله عليه وسلم، وكيف تغنى بها الشعراء، وكيف حكتها أدبيات الشعر الصوفي والشعوب التي اعتنقت الإسلام وكيف عبرت عن الجمال المحمدي شعرا ونثرا وموسيقي.
والبرنامج المذكور هو حصيلة بحث ضخم تطلب من صاحبه رشيد غلام سنوات من البحث والتقصي في عيون المصادر والمراجع في الثقافة الإسلامية، بحيث كان ينوي تسجيله وتصويره خارج المغرب، قبل أن يتعاقد مع إذاعة 'كازا إف إم' قبل سنتين تقريبا.
 وصرح الفنان رشيد غلام لـ"هسبريس" بأن مالك الإذاعة كمال لحلو اتصل به وأبلغه خبر فسخ العقدة مع إذاعة كازا إف إم، وأخبره بأن "جهات عليا" ضغطت عليه بسبب الحوار الأخير الذي أدلى به لموقع "هسبريس"، وقال غلام بأن " كمال لحلو لم يطلع على الحوار وإنما أطلعوه عليه" وأضاف " منذ بداية البرنامج، أي منذ سنتين على بداية العقد، والسيد كمال لحلو يتعرض لضغوطات من جهات عليا لتوقيف البرنامج".
وبرنامج "مقامات محمدية" كان ناجحا، يقول غلام، بشهادة خبراء وقدماء الإذاعة المغربية وبعض المثقفين، لأنه من يستمع له يجد البرنامج يتضمن قيما أدبية وموسيقية وجمالية وروحية، تخدم اللغة العربية من حيث علاقة الفن بالشعر العربي بحيث يربي في الناس الذوق الموسيقي، ويخدم الجانب الأخلاقي والروحي من خلال الأخلاق الإسلامية والشمائل المحمدية.
 كما كان البرنامج يتضمن قيمة فنية من حيث الصياغة والإخراج والتقديم، فكان برنامجا غير مسبوق، "للأسف حرموا الناس منه" يقول غلام.
وكشف رشيد غلام أنه قبل توقيف البرنامج اتصلت جهات عليا بمجموعة من الفنانين للرد على الحوار الذي أدلى به لـ"هسبريس" أن يكتبوا في الرد على حوار رشيد غلام، بدعوى أن ما صرح به من كلام لـ"هسبريس" غير مسؤول، فامتنع البعض منهم، والذين وصفهم غلام بالفضلاء، وأردف " في قابل الأيام تجد من يتطوع وينبري لهذا العمل".
وعن رسالته للمستمعين الذين كانوا يتابعون برنامجه، يقول غلام " من كان يسمعني في كازا إف إم، نقول له، نحن اخترنا أن نكون منسجمين مع ذواتنا، فقيمة المادة الفنية التي كما نقدمها نستمدها من مواقفنا ومن ثباتنا على مبادئنا، وفي مستقبل الأيام سنعوض عن ذلك، وربما سأبث الحلقات المقبلة على شبكة الانترنيت بشكل متوال عبر عملية تسجيلية ليسمعها الناس عبر الفيسبوك أو عبر موقع رشيد غلام.. نحن ما واقفينش.. نحن كالماء لا يوقفه لا رمل ولا حجر.. قد يحبسون الماء مدة معينة، ولكن في آخر المطاف يخرج هذا الماء للعالمين، لن نقبر من طرف المخزن والجبابرة... سنقوم بتسجيلات بالكلمة والصورة أيضا".
وأضاف غلام بأن "النظام المغربي يغيضه أن يكون الفنان المغربي مثقفا وله رأي وموقف سياسي ووجهة نظر"، فالنظام ، برأي غلام، تعود أن يكون الفنان والمغني مهرجا ومن "النعاميين" (الذين يرددون كلمة نعم).
وعن أصداء الحوار مع هسبريس داخل المغرب وخارجه، يقول غلام "انه توصل بكثير من الايميلات من خارج المغرب وداخله أغلبها يهنئه على الحوار ويباركون موقفه السياسي كفنان، وهناك من اختلف معه،  وهذا أمر ضروري ومطلوب".
"أما الفنانون فيباركون الحوار ولكن لم يبدوا رأيهم.. وكثير من المغاربة يؤيدون ما جاء في الحوار" يقول غلام.
وعن موقفه الشخصي من توقيف البرنامج، يؤكد غلام بأن " هذا الموقف الذي اتخذه النظام المغربي من منع صوتي في برنامج ثقافي، لهو أكبر دليل أن ما قلته في الحوار صحيح، فالخطاب الذي قال بمزيد من الحريات لم يكن صحيحا، فالنظام المغربي يقول لنا، لي ولغيري، ولكن في هذه اللحظة يقول لي، إذا كنت تخالفني رأيي فلا تشاركني أرضي ولا سمائي، ولا تتنسم هوائي ولا تأكل من نعمائي..نظام لا يطيق معارضا في البلاد.. هذا نظام متأله... فعقلية الرعية والرعايا متجذرة في النظام المغربي.. فمن يخالف الرأي كذاب وخائن ومخادع ويريد الفتنة.. فما فعله النظام معي يؤكد بأن الخطاب فيه نوع من التسويف والضحك على الذقون ومن الكلام العائم الذي لا واقعية له، ولا مصداقية له".

lundi 4 avril 2011

Vivendi devient l'unique propriétaire de SFR


Vivendi débourse 7,95 milliards d'euros en cash et reprend les 44% que Vodafone détenait de SFR..
Publié le 04/04/2011
SFR est désormais la propriété de Vivendi. Le groupe français a racheté pour 7,95 milliards d'euros les 44% que détenait Vodafone de l'opérateur mobile, le valorisant ainsi à 17,6 milliards d'euros. L'opération sera financée en cash et ne pèsera pas sur l'endettement du groupe. Vivendi peut pour cela compter sur les 5,8 milliards de dollars touchés à la vente de NBC Universal et les 1,2 milliard d'euros versés par Deutsche Telekom dans la conlusion d'un différent les opposant au sujet du troisième opérateur mobile polonais, PTC. Il peut par ailleurs compter sur ses 2,2 milliards d'euros de bénéfice net réalisés en 2010, pour 28,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Vivendi met ainsi la main sur les 21 millions de clients du deuxième opérateur mobile du marché, qui a réalisé 12,58 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2010, pour un Ebitda de 2,4 milliards d'euros. Si sa marge d'Ebitda ressort à 19,65 % sur l'année, elle ne fut que de 15,3 % au dernier trimestre. Le patron de SFR, Jean-Bernard Lévy, se plaint en effet de la volonté de l'Arcep de peser sur "les prix et les opérateurs". Il s'attend d'ailleurs à une année 2011 "difficile".
SFR réalise près de 9 milliards d'euros de son CA sur le mobile, secteur sur lequel il a connu une progression de 16% de ses revenus. Une croissance réalisée grâce aux 1,288 million de clients nets gagnés l'année dernière et au développpement de l'Internet mobile. 28% de ses clients étaient en effet équipés de smartphone au 31 décembre 2010, contre 15% en 2009.
Son dynamisme est moins important sur le haut débit, avec seulement 4,5% de croissance en 2010, pour 3,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Son activité grand public a néanmoins gagné 11,9% l'année dernière. Sur ce créneau, il peut compter sur sa part de conquête de nouveaux abonnés résidentiels qui s'est élevée à 30% pour 443 000 nouveaux clients.