25 mars 2011 - Fouad Ali El Himma serait en train de finaliser un projet de création d’un journal électronique. Cet organe de presse, qui serait géré par Bachir Znagui, du Mouvement de tous les démocrates, devrait devenir le porte parole du Parti Authenticité et Modernité (PAM).
Un siège a déjà été prévu pour cette entreprise à Rabat et des journalistes auraient déjà rejoint la rédaction.
Fouad El Himma, un temps pressenti pour devenir ambassadeur du Maroc en Arabie Saoudite, est considéré par les manifestants du 20 février et du 20 mars derniers, comme étant l’une des personnalités de l’entourage Royal à dégager.
vendredi 25 mars 2011
Taourirt cinq personnes devant la justice pour leur implication présumée dans des actes de vandalisme
Taourirt - Cinq personnes ont été déférées, mercredi, devant le juge d'instruction près du tribunal de première instance à Taourirt pour leur implication présumée dans les actes de vandalisme survenus, lundi à Taourirt, après la dispersion par les forces de l'ordre d'un sit-in non autorisé de demandeurs de logement, a-t-on appris de source policière.
Les mis en cause qui seraient les instigateurs de ces actes criminels sont poursuivis pour "actes de violence commis à l'encontre des éléments des forces de l'ordre, dégradation de biens publics et rassemblement non autorisé", a précise la même source.
Des heurts ont éclaté, lundi, entre des manifestants issus pour la plupart du douar Lahouna réclamant des lots de terrain et les forces de l'ordre.
Des biens publics et privés ont été également endommagés et des véhicules incendiés.
Par ailleurs, plusieurs éléments des forces de l'ordre ont été blessés dans ces incidents.
source: MAP
Les mis en cause qui seraient les instigateurs de ces actes criminels sont poursuivis pour "actes de violence commis à l'encontre des éléments des forces de l'ordre, dégradation de biens publics et rassemblement non autorisé", a précise la même source.
Des heurts ont éclaté, lundi, entre des manifestants issus pour la plupart du douar Lahouna réclamant des lots de terrain et les forces de l'ordre.
Des biens publics et privés ont été également endommagés et des véhicules incendiés.
Par ailleurs, plusieurs éléments des forces de l'ordre ont été blessés dans ces incidents.
source: MAP
jeudi 24 mars 2011
الاتحاد الاشتراكي يقترح تعيين الولاة والعمال من طرف الوزير الأول
أورد حزب الاتحاد الاشتراكي للقوات الشعبية في وثيقة تتعلق بمقترحاته على الاصلاحات الدستورية المنتظرة باللمغرب، في أن يصبح تعيين المسؤولين الساميين من مهام الوزير الأول
وبدأت اللجنة المكلفة بالمقترحات في حزب الاتحاد الاشتراكي، التدقيق فيها لعرضها أمام اللجنة الاستشارية المكلفة بمراجعة الدستور التي أعلن عليها الملك محمد السادس في خطاب 9 مارس الأخير. والتأمت اللجنة الحزبية المكونة من أعضاء المجلس الوطني والمكتب السياسي، يوم أول أمس الثلاثاء، لتحيين مقترحات الحزب المشارك في الحكومة، قبل عرضها يوم الأحد المقبل على أنظار المجلس الوطني للحزب.
وحسب جريدة الاتحاد الاشتراكي الناطقة بلسان الحزب، فإن اللجنة وضعت خارطة طريق لإصلاح دستوري يضمن "توزيعا عادلا للسلط بما يمكن للحكامة الجيدة والتدبير المعقلن للشأن العام"، الأمر الذي لايتم في نظر اللجنة إلا بتوسيع صلاحيات الوزير الأول باعتباره سلطة تنفيدية، مع "إقران ذلك بمبدإ المحاسبة والاعتراف له في الدستور المغربي الجديد بسلطة التعيين في كافة المناصب السامية بما فيها الولاة والعمال".
كما تنوي اللجنة التي تضم خبراء بالحزب اقتراح عدد من الإجراءات التي توسع صلاحيات مجلس النواب في مجال التشريع والمراقبة. وبخصوص السلطة القضائية سيقترح الحزب المشارك في الحكومة بعدد من الحقائب الوزارية، بعضا من المقترحات من قبيل أن يتم إشراك ممثلين عن البرلمان المغربي والمجتمع المدني في المجلس الأعلى للقضاء حتى يتحقق له التوازن.
وتدفع اللجنة إلى "تبني إصلاحات تكرس حالة عدم التنافي بين ممارسة الشان العام وتعاطي الأنشطة الافتصادية والتجارية"، ومن المنتظر أن تتضمن الوثيقة الاتحادية أيضا دعوة إلى "إعمال مبدأ المحاسبة والمراقبة لتشديد الخناق على القساد المالي والإداري".
هذا وينتظر أن يكون لقاء اللجنة يوم غد الجمعة مناسبة للتدقيق في المقترحات الاتحادية قبل عرضها على المجلس الوطني ومن تم الانتقال بها في صيغتها النهائية إلى لقاء اللجنة الاستشارية.
وبدأت اللجنة المكلفة بالمقترحات في حزب الاتحاد الاشتراكي، التدقيق فيها لعرضها أمام اللجنة الاستشارية المكلفة بمراجعة الدستور التي أعلن عليها الملك محمد السادس في خطاب 9 مارس الأخير. والتأمت اللجنة الحزبية المكونة من أعضاء المجلس الوطني والمكتب السياسي، يوم أول أمس الثلاثاء، لتحيين مقترحات الحزب المشارك في الحكومة، قبل عرضها يوم الأحد المقبل على أنظار المجلس الوطني للحزب.
وحسب جريدة الاتحاد الاشتراكي الناطقة بلسان الحزب، فإن اللجنة وضعت خارطة طريق لإصلاح دستوري يضمن "توزيعا عادلا للسلط بما يمكن للحكامة الجيدة والتدبير المعقلن للشأن العام"، الأمر الذي لايتم في نظر اللجنة إلا بتوسيع صلاحيات الوزير الأول باعتباره سلطة تنفيدية، مع "إقران ذلك بمبدإ المحاسبة والاعتراف له في الدستور المغربي الجديد بسلطة التعيين في كافة المناصب السامية بما فيها الولاة والعمال".
كما تنوي اللجنة التي تضم خبراء بالحزب اقتراح عدد من الإجراءات التي توسع صلاحيات مجلس النواب في مجال التشريع والمراقبة. وبخصوص السلطة القضائية سيقترح الحزب المشارك في الحكومة بعدد من الحقائب الوزارية، بعضا من المقترحات من قبيل أن يتم إشراك ممثلين عن البرلمان المغربي والمجتمع المدني في المجلس الأعلى للقضاء حتى يتحقق له التوازن.
وتدفع اللجنة إلى "تبني إصلاحات تكرس حالة عدم التنافي بين ممارسة الشان العام وتعاطي الأنشطة الافتصادية والتجارية"، ومن المنتظر أن تتضمن الوثيقة الاتحادية أيضا دعوة إلى "إعمال مبدأ المحاسبة والمراقبة لتشديد الخناق على القساد المالي والإداري".
هذا وينتظر أن يكون لقاء اللجنة يوم غد الجمعة مناسبة للتدقيق في المقترحات الاتحادية قبل عرضها على المجلس الوطني ومن تم الانتقال بها في صيغتها النهائية إلى لقاء اللجنة الاستشارية.
mercredi 23 mars 2011
Tanger : Le contrat d’Amendis révisé par le Maroc
Le gouvernement marocain envisage de réviser le contrat d’Amendis, filiale du groupe français Veolia dans le nord du Maroc. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi à Paris Nizar Baraka, ministre délégué chargé des Affaires économiques et générales. Selon le ministre, ce « contrat, tel qu'il a été signé auparavant, a atteint ses limites juridiques », rapporte la MAP.
La politique de tarification appliquée par Amendis fait également partie des raisons de la future révision de ce contrat. « L'une des problématiques majeures est que le pouvoir d'achat local [Tanger] n'est pas en adéquation avec les tarifs appliqués par Amendis » a encore ajouté Baraka. La date de révision de ce contrat n’a pas été indiquée. Depuis quelques semaines, les critiques envers la tarification d'Amendis se font pressantes à Tanger. Elles font partie des revendications exprimées lors des nombreuses manifestations qui ont lieu à Tanger (comme au Maroc) depuis un peu plus d'un mois.
La politique de tarification appliquée par Amendis fait également partie des raisons de la future révision de ce contrat. « L'une des problématiques majeures est que le pouvoir d'achat local [Tanger] n'est pas en adéquation avec les tarifs appliqués par Amendis » a encore ajouté Baraka. La date de révision de ce contrat n’a pas été indiquée. Depuis quelques semaines, les critiques envers la tarification d'Amendis se font pressantes à Tanger. Elles font partie des revendications exprimées lors des nombreuses manifestations qui ont lieu à Tanger (comme au Maroc) depuis un peu plus d'un mois.
lundi 21 mars 2011
Réflexions sur le ( sujet ) en Droit
Hobbes, Locke et Rousseau, font de chaque homme un sujet de droit en ce qu’il jouit de droits naturels, inhérents à son statut d’individu né humain, en lequel se manifestent des besoins, des désires, des aspirations dont il peut légitimement chercher la satisfaction. Mais les conditions de conciliation de ce droit naturel avec les exigences de la paix civile font l’objet d’analyses divergentes et divergent alors les appréciations de la manière dont, en tout individu, le sujet de droit devra être respecté dans et par la cité lorsqu’elle le considérera à la fois comme sujet de droits dont elle a pour fonction de garantir le respect, et comme assujetti au droit qu’elle a le pouvoir et la mission d’édicter.
Selon Hobbes, l’homme est par nature, le vivant en qui renaissent, de manière indéfinie, des besoins et des désires, sur le fond de la crainte que lui inspire la conscience qu’il a du temps et de sa propre précarité. Mais à l’état de nature, il n’est rien qui puisse venir imposer des limites à sa recherche de ce qu’il pense pouvoir lui apporter satisfaction et sécurité. Dans une telle situation, chacun a droit à user de toute sa puissance pour obtenir ce qu’il veut et éliminer ce qui le menace ou lui fait obstacle. La vie humaine est alors mésirable, déchirée entre le désir de vivre en sécurité et la nécessité de mener un combat sans trêve ni merci. L’aspiration de vivre autrement qu’en condition naturelle conduit à l’instauration de la cité et par là, la renonciation de chacun à un statut de droit naturel à user à sa guise de toute puissance pour atteindre ses désires. Nul ne conserve, parmi ceux qui deviennent, politiquement, des sujets, la moindre prétention à avoir droit à quoi que ce soit, car la contestation des limites de ce domaine réservé ferait renaitre la guerre et reparaitre une condition de droit naturel. Le souverain demeure hors pacte, dans la plénitude de son droit naturel, c'est-à-dire à l’usage de toute sa puissance, accrue de la possibilité où il est de mobiliser la force de ses sujets, pour en faire l’instrument de sa volonté. Il a la puissance de contraindre quiconque enfreindrait les règles qui assurent l’harmonisation des comportements de ses sujets et qui définissent le juste et l’injuste, le miens et le tiens, le permis et le défendu. Or, par delà les paroles artificieuses du pacte générateur de la souveraineté, Hobbes considère que les sujets sont purement et simplement pris dans des « rapports de force » qui conduisent à leur soumission à la puissance effective dont dispose le prince.
Dans la distinction qu’il fait entre vaincre et subjuguer, Hobbes dit : « le moment où un homme devient le sujet d’un conquérant est le moment où, ayant la liberté de se soumettre à lui, il donne son consentement, d’une manière ou d’une autre, au fait d’être son sujet (…) la conquête, ce n’est pas la victoire en elle-même, mais l’acquisition, grâce à la victoire, d’un droit sur la personne des hommes. Celui qui est tué est vaincu, mais non conquis. Celui qui est pris et emprisonné n’est pas conquis, bien qu’il soit vaincu. Il demeure, en effet, un ennemi et a droit à assurer comme il le peut son propre salut. Mais celui qui, sur la promesse d’obéir, se voit accordées vie et liberté, celui là est alors conquis et devient sujet ».
C’est dans l’intervalle entre le rapport brut de puissance, et l’engagement d’une volonté libre (à la limité réduite à opter entre la vie et la mort) que réside l’ancrage du sujet de droit demeurant derrière le sujet soumis au souverain.
Mais malgré les apparences, la renonciation à l’usage des moyens dont le droit naturel légitime l’usage demeure subordonnée à la conservation d’un noyau de droits fondamentaux, inaliénables, par delà l’étendue de l’empire que le détenteur de l’autorité politique peut exercer sur ses sujet. Subsiste donc un foyer de « droits de l’homme », pour la préservation duquel les hommes ont librement renoncé à l’usage de leur puissance, et qui se réduit à ce dont la mise en question supprimerait la raison d’être de l’obéissance civile, et restituerait une situation de droit naturel.
Pour John Locke le sujet des droits naturels ne saurait être assujetti au pouvoir absolu d’un prince détenteur unique d’une souveraineté telle que décrite par Hobbes. La monarchie absolue, dira Locke, loin d’être la forme la plus adéquate de gouvernement, « exclut en réalité la société civile » et ne saurait constituer à aucun titre une forme de gouvernement civil ». Le détenteur d’un pouvoir absolu est au dessus des lois dont il est l’unique source, et il n’y a aucun recours contres ses actes ou décisions. Or c’est précisément l’existence d’un recours contre toute décision ou action susceptibles d’empiéter sur ce qui est perçu comme droit par les particuliers qui marque l’établissement du corps politique.
La renonciation des hommes aux prérogatives de l’état de nature se limite à ce qui est requis pour qu’un arbitrage supérieur aux volontés individuelles empêche les différends entre particuliers de générer la violence. L’état civil nait donc d’une renonciation des individus à l’exercice du droit originaire à exécuter la loi naturelle, à préserver les droits que chacun détient par nature. Cette renonciation se présente comme un transfert du pouvoir de sanctionner les manquements à la loi. Ils donnent alors mandat à l’autorité civile pour assumer cette charge, en lui reconnaissant la possibilité de requérir leur propre force dans le cadre d’une action publique.
Les sujets ne sont donc assujettis au pouvoir politique que pour autant que la puissance publique s’exerce dans le cadre institutionnel établi par une volonté communautaire s’imposant au prince lui-même, et pour autant donc, que le pouvoir de la cité sur ses membres a pour finalité de protéger les individus en tant que sujets « supports » de ces droits naturels.
Il y a une mesure du pouvoir qu’un homme peut remettre au corps politique et aux instances qui en assurent la conservation de la vie. La loi de nature apparait comme une limite au droit que les hommes ont de renoncer aux prérogatives dont Ils sont supports au point de ne pouvoir vouloir renoncer à eux au-delà de ce qui est requis pour l’institution des règles communes pour les faire respecter. L’institution civile a pour finalité de consacrer les droits que les personnes tiennent de leur humanité, et donc de fonder l’assujettissement des sujets politiques sur leur reconnaissance comme sujets de droit.
Telle est la raison pour laquelle les hommes ne sauraient s’asservir à la volonté arbitraire d’un souverain qui serait seul juge des recours que les sujets pourraient exercer contre la situation qui leur est faite dans la cité. Ils doivent trouver dans la loi la garantie d’une reconnaissance de leurs droits.
Pour Rousseau, tout individu est à la fois citoyen participant à l’exercice de la souveraineté à égalité avec tous les autres, et sujet, devant alors entière obéissance à la loi issue des délibérations publiques. Pour qu’il en soit ainsi, il est nécessaire et suffisant que soit remplie une double condition : chacun doit pouvoir concourir de manière égale à celle de chacun des autres à l’élaboration de la loi et chacun doit pouvoir songer à lui-même comme à celui qui sera assujetti au respect de ces dispositions.
Il en résulte que tout individu doit pouvoir légiférer sur lui-même considéré en son intégralité. Il ne peut donc être légiféré par une partie du peuple (même très majoritaire) pour assurer cette autonomie (la liberté comme obéissance à la loi que l’on se prescrit soi même) qui soustrait les citoyens à toute dépendance à l’égard d’une volonté étrangère.
Ce recouvrement de la volonté individuelle de chacun des membres du corps politique et de la volonté générale, principe de la loi, présuppose en plus d’une double universalité des conditions de délibération légitime (tous se prononce sur une disposition a laquelle tous serons soumis), la nécessité de maintenir l’immédiateté du rapport entre le citoyen et la loi. C'est-à-dire sans recours à la représentation.
De ces présupposés, Rousseau tire des conséquences extrêmes ; le caractère infaillible de la volonté générale qui le conduit beaucoup plus loin que Hobbes sur le chemin de la restriction du noyau inaliénable de droits appartenant par nature à tout homme.
La vie dans la communauté politique n’est plus qu’un don conditionnel de l’Etat, qui peut contraindre quiconque refusera d’obéir à la volonté générale : ce qui ne signifie autre chose sinon qu’on le forcera à être libre car il n’est contraint, en effet, en tant que particulier, qu’a ce qu’il veut de par le fait qu’il est membre du souverain, donc habité, en son intimité, par des exigences d’universalité propres à la loi. Ainsi, le sujet est il, jusqu’au consentement à son propre châtiment, obligé de se soumettre à la loi. L’homme apparait donc, ici, dépouillé de tout autre droit que ceux qui sont reconnus au sujet par le citoyen.
L’individu-citoyen ne conserve, idéalement, par devers lui aucun droit auquel il pourrait faire référence pour contester la légitimité de la légalité, telle que déterminée par la volonté générale.
Reste cependant l’essentiel affirmé par Rousseau dans le contrat social : Nul ne peut renoncer à sa liberté sans renoncer à sa qualité d’homme, et c’est là ce qui rend nuls et non avenus tous les engagements à travers lesquels on promet d’obéir, de se soumettre, de s’assujettir.
Si la loi libère, c’est parce que source impersonnelle d’une obligation qui ne prend en considération personne en particulier, née de tous et s’appliquant à tous. Les sujets du contrat social s’unissent en un même corps politique, sur la base d’une mise en commun de leurs personnes, de leurs biens et de leur puissance, dans une relation de participation au sein de ce « nous » librement constitué.
Le véritable sujet de droit a pour droit fondamental, unique et inaliénable de n’être légitimement soumis qu’à un pouvoir dont le jeu est réglé par une volonté s’exprimant dans des conditions telles qu’il puisse y voir l’expression de sa propre volonté (au moins au titre du consentement à la détermination majoritaire de la volonté commune). C’est donc de l’organisation des pouvoirs que dérive la garantie des droits que chacun tient de sa qualité d’homme, et qu’il peut faire valoir comme citoyen.
La MAP passe sous silence les revendications du 20 mars
Pour l’agence marocaine officielle de presse, Maghreb Arabe Presse (MAP), citant comme source les autorités, seuls « quelque 35.000 personnes » auraient pris part aux manifestations organisées dimanche 20 mars dans plusieurs villes du royaume!
A Tanger, l’agence officielle parle de 4.000 et 5.000 personnes qui auraient manifesté sans plus.
« Les manifestants brandissaient des banderoles et scandaient des slogans notamment en faveur d'une bonne gouvernance, contre la cherté de la vie et réclamant l'amélioration des conditions sociales », ‘’informe’’ notre vaillante agence de presse officielle !!!
Que la MAP aille chercher des chiffres aussi invraisemblables chez les autorités locales est compréhensible, étant donné la partialité de l’information pratiquée par cette agence, dédiée à de rares exceptions, comme tous les moyens d’information publics, plutôt à la propagande qu’à l’information proprement dite.
Mais pratiquer la désinformation en passant sous silence les revendications relatives à la monarchie parlementaire, à une assemblée constituante pour les réformes constitutionnelles, contre ‘’la constitution des esclaves’’, contre l’injustice, la corruption, contre le despotisme…; passer sous silence ces slogans qui constituent la raison d’être du mouvement du 20 février et des plateformes qui le soutiennent est d’une gravité extrême pour plusieurs raisons.
D’abord pour le propre personnel de l’agence MAP, constitué dans sa majorité de professionnels sérieux, qui voient leur crédibilité piétinée par des politicailleries de sérail, orchestrées par des conseillers gauches en mal d’inspiration.
Ensuite pour être insultant à l’égard de ce mouvement du 20 février qui voit réduites, ses revendications avec préméditation par la MAP.
Enfin pour être dangereusement offensant par les temps qui courent à l’ensemble du peuple marocain qui a droit à une information fiable de la part d’une agence financée par son argent: l'argent public.
Le comble du ridicule est atteint sachant que les moyens modernes (téléphones portables, caméras, Internet, chaînes satellitaires, réseaux sociaux…) ne permettent plus ce genre de propagande qui, loin de rendre service au régime, le discrédite encore davantage.
A Tanger, l’agence officielle parle de 4.000 et 5.000 personnes qui auraient manifesté sans plus.
« Les manifestants brandissaient des banderoles et scandaient des slogans notamment en faveur d'une bonne gouvernance, contre la cherté de la vie et réclamant l'amélioration des conditions sociales », ‘’informe’’ notre vaillante agence de presse officielle !!!
Que la MAP aille chercher des chiffres aussi invraisemblables chez les autorités locales est compréhensible, étant donné la partialité de l’information pratiquée par cette agence, dédiée à de rares exceptions, comme tous les moyens d’information publics, plutôt à la propagande qu’à l’information proprement dite.
Mais pratiquer la désinformation en passant sous silence les revendications relatives à la monarchie parlementaire, à une assemblée constituante pour les réformes constitutionnelles, contre ‘’la constitution des esclaves’’, contre l’injustice, la corruption, contre le despotisme…; passer sous silence ces slogans qui constituent la raison d’être du mouvement du 20 février et des plateformes qui le soutiennent est d’une gravité extrême pour plusieurs raisons.
D’abord pour le propre personnel de l’agence MAP, constitué dans sa majorité de professionnels sérieux, qui voient leur crédibilité piétinée par des politicailleries de sérail, orchestrées par des conseillers gauches en mal d’inspiration.
Ensuite pour être insultant à l’égard de ce mouvement du 20 février qui voit réduites, ses revendications avec préméditation par la MAP.
Enfin pour être dangereusement offensant par les temps qui courent à l’ensemble du peuple marocain qui a droit à une information fiable de la part d’une agence financée par son argent: l'argent public.
Le comble du ridicule est atteint sachant que les moyens modernes (téléphones portables, caméras, Internet, chaînes satellitaires, réseaux sociaux…) ne permettent plus ce genre de propagande qui, loin de rendre service au régime, le discrédite encore davantage.
قادة عسكريون وسفراء يعلنون انضمامهم لمعارضي صالح الرئيس اليمني يُعلن " صموده" .. والجيش يؤيده وسط انتشار عسكري كثيف
أكد الرئيس اليمني علي عبدالله صالح، الاثنين 21-3-2011، أنه "صامد" في وجه الحركة الاحتجاجية التي تطالب بتنحيه وأن غالبية الشعب لاتزال تؤيده، وذلك رغم انضمام عشرات المسؤولين الى المحتجين من بينهم النائب العام اليمني، بحسب ما نقلت عنه وكالة الانباء اليمنية الرسمية.
في الوقت نفسه، أبلغ البيت الأبيض الحكومة اليمنية أن العنف المستخدم في قمع المحتجين السلميين أمر غير مقبول.
ومن ناحيته، أكد مجلس الدفاع الوطني اليمني ان القوات المسلحة لن تتردد في القيام بواجباتها والوقوف في وجه اي خطط للانقلاب على الدستور فيما أعلن وزير الدفاع اليمني تأييد الجيش للرئيس صالح.
و أعلن السفير اليمني في السعودية محمد علي الأحول انضمامه للحركة الاحتجاجية المطالبة بتغيير النظام في اليمن، بعد خطوات مشابهة من عشرات الشخصيات العسكرية والقبليّة في البلاد .
وقال صالح "إننا صامدون والسواد الأعظم من الشعب اليمني مع الامن والاستقرار والشرعية الدستورية".
واعتبر أن "من يدعون للفوضى والعنف والبغضاء والتخريب هم قلة قليلة من مجموع الشعب اليمني".
وجاء حديث صالح بعدما فقد نظامه أبرز دعائمه مع انضمام أكبر شيخ قبلي في البلاد الى "ثورة الشباب" وكذلك عشرات الضباط والمسؤولين، حيث أعلن شيخ مشايخ قبائل حاشد، صادق الأحمر، اليوم انضمامه إلى الحركة الاحتجاجية المطالبة بتغيير النظام ودعا الرئيس اليمني علي عبدالله صالح إلى "خروج هادئ ومشرّف".
وقال الشيخ الأحمر، في تصريحات نقلتها وكالة الأنباء الفرنسية: "أعلن باسم جميع أبناء قبيلتي انضمامي للثورة".
ووجّه الأحمر نداء إلى صالح كي "يجنّب اليمن سفك الدماء ويخرج بهدوء". وأكد الأحمر أنه مستعد للوساطة من أجل "خروج مشرف للبلد والأخ الرئيس".
ويشكّل هذا الموقف ضربة قوية لنظام الرئيس اليمني الذي لطالما اعتمد على دعم التركيبة القبلية لإدارة البلاد.
وجاء انضمام زعيم حاشد للثوار بعد سلسلة من الانشقاقات والاستقالات داخل النظام اليمني، حيث أفاد مراسل "العربية" في صنعاء، في وقت سابق بأن اللواء الركن علي محسن الأحمر استقال من منصبه معلناً دعمه وحمايته لثورة الشباب.
وقال الأحمر، وهو من أهم معاوني صالح، إنه نزولاً عند رغبة زملائه ضباط وجنود المنطقة الشمالية العسكرية والفرقة الاولى المدرعة، "نعلن دعمنا وحمايتنا لكل الشباب المحتجين في الساحة نظراً للأوضاع التي وصلت اليها البلاد والمطالب المشروعة في إيجاد ديمقراطية حقيقية غير مزيفة".
وتعهد الأحمر بحماية المحتجين في المناطق التي تتواجد فيها القوات التي يقودها.
وإلى جانب الأحمر أعلن عدة مسؤولين بارزين الاستقالة من مناصبهم، ومنهم محافظ عدن أحمد القعطبي، تقدم باستقالته احتجاجاً على ما يتعرض له المحتجون.
حيث أعلن السفير اليمني في الرياض محمد الأحول انضمامه للمحتجين ضد الرئيس صالح.
وشملت قائمة الاستقالات سفير اليمن في دمشق، والسكرتير الإعلامي للرئيس اليمني، وعبدالله الصايدي مندوب اليمن لدى الأمم المتحدة، وجميلة رجي وهي سفير مفوض بالخارجية وكانت مرشحة للعمل سفيرة لبلادها لدى المغرب.
وكان وزراء السياحة نبيل الفقيه، والأوقاف حمود الهتار، وحقوق الإنسان هدى البان قدموا استقالتهم أخيراً، وكذلك فعل رئيس وكالة الأنباء اليمنية والسفير اليمني في بيروت فيصل أمين وعدد من نواب الوزراء و23 من أعضاء البرلمان.
في غضون ذلك أفادت مصادر عسكرية بمقتل 20 شخصاً في معارك بين الحوثيين والجيش في شمال البلاد.
وذكرت المصادر ان المعارك اندلعت للسيطرة على موقع استراتيجي للجيش عند مدخل محافظة الجوف الشمالية، وقد تمكّن الحوثيون من السيطرة عليه.
وأشار مصدر قبلي الى ان "المعارك بدأت بعد ظهر الاحد واستمرت حتى الليل واستخدمت فيها مختلف انواع الاسلحة الثقيلة"، مؤكداً أن اشتباكات متقطعة دارت خلال الايام الماضية في المكان بين الجيش والحوثيين ما أسفر عن مقتل عدة متمردين.
في الوقت نفسه، أبلغ البيت الأبيض الحكومة اليمنية أن العنف المستخدم في قمع المحتجين السلميين أمر غير مقبول.
ومن ناحيته، أكد مجلس الدفاع الوطني اليمني ان القوات المسلحة لن تتردد في القيام بواجباتها والوقوف في وجه اي خطط للانقلاب على الدستور فيما أعلن وزير الدفاع اليمني تأييد الجيش للرئيس صالح.
و أعلن السفير اليمني في السعودية محمد علي الأحول انضمامه للحركة الاحتجاجية المطالبة بتغيير النظام في اليمن، بعد خطوات مشابهة من عشرات الشخصيات العسكرية والقبليّة في البلاد .
وقال صالح "إننا صامدون والسواد الأعظم من الشعب اليمني مع الامن والاستقرار والشرعية الدستورية".
واعتبر أن "من يدعون للفوضى والعنف والبغضاء والتخريب هم قلة قليلة من مجموع الشعب اليمني".
وجاء حديث صالح بعدما فقد نظامه أبرز دعائمه مع انضمام أكبر شيخ قبلي في البلاد الى "ثورة الشباب" وكذلك عشرات الضباط والمسؤولين، حيث أعلن شيخ مشايخ قبائل حاشد، صادق الأحمر، اليوم انضمامه إلى الحركة الاحتجاجية المطالبة بتغيير النظام ودعا الرئيس اليمني علي عبدالله صالح إلى "خروج هادئ ومشرّف".
وقال الشيخ الأحمر، في تصريحات نقلتها وكالة الأنباء الفرنسية: "أعلن باسم جميع أبناء قبيلتي انضمامي للثورة".
ووجّه الأحمر نداء إلى صالح كي "يجنّب اليمن سفك الدماء ويخرج بهدوء". وأكد الأحمر أنه مستعد للوساطة من أجل "خروج مشرف للبلد والأخ الرئيس".
ويشكّل هذا الموقف ضربة قوية لنظام الرئيس اليمني الذي لطالما اعتمد على دعم التركيبة القبلية لإدارة البلاد.
وجاء انضمام زعيم حاشد للثوار بعد سلسلة من الانشقاقات والاستقالات داخل النظام اليمني، حيث أفاد مراسل "العربية" في صنعاء، في وقت سابق بأن اللواء الركن علي محسن الأحمر استقال من منصبه معلناً دعمه وحمايته لثورة الشباب.
وقال الأحمر، وهو من أهم معاوني صالح، إنه نزولاً عند رغبة زملائه ضباط وجنود المنطقة الشمالية العسكرية والفرقة الاولى المدرعة، "نعلن دعمنا وحمايتنا لكل الشباب المحتجين في الساحة نظراً للأوضاع التي وصلت اليها البلاد والمطالب المشروعة في إيجاد ديمقراطية حقيقية غير مزيفة".
وتعهد الأحمر بحماية المحتجين في المناطق التي تتواجد فيها القوات التي يقودها.
وإلى جانب الأحمر أعلن عدة مسؤولين بارزين الاستقالة من مناصبهم، ومنهم محافظ عدن أحمد القعطبي، تقدم باستقالته احتجاجاً على ما يتعرض له المحتجون.
حيث أعلن السفير اليمني في الرياض محمد الأحول انضمامه للمحتجين ضد الرئيس صالح.
وشملت قائمة الاستقالات سفير اليمن في دمشق، والسكرتير الإعلامي للرئيس اليمني، وعبدالله الصايدي مندوب اليمن لدى الأمم المتحدة، وجميلة رجي وهي سفير مفوض بالخارجية وكانت مرشحة للعمل سفيرة لبلادها لدى المغرب.
وكان وزراء السياحة نبيل الفقيه، والأوقاف حمود الهتار، وحقوق الإنسان هدى البان قدموا استقالتهم أخيراً، وكذلك فعل رئيس وكالة الأنباء اليمنية والسفير اليمني في بيروت فيصل أمين وعدد من نواب الوزراء و23 من أعضاء البرلمان.
في غضون ذلك أفادت مصادر عسكرية بمقتل 20 شخصاً في معارك بين الحوثيين والجيش في شمال البلاد.
وذكرت المصادر ان المعارك اندلعت للسيطرة على موقع استراتيجي للجيش عند مدخل محافظة الجوف الشمالية، وقد تمكّن الحوثيون من السيطرة عليه.
وأشار مصدر قبلي الى ان "المعارك بدأت بعد ظهر الاحد واستمرت حتى الليل واستخدمت فيها مختلف انواع الاسلحة الثقيلة"، مؤكداً أن اشتباكات متقطعة دارت خلال الايام الماضية في المكان بين الجيش والحوثيين ما أسفر عن مقتل عدة متمردين.
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